Question parfois posée dans la résidence, toujours à l’approche de la fin d’année : faut-il donner des étrennes à un concierge, une gardienne, ou (dans notre cas) un régisseur ? Quelques rappels sont sans doute utiles pour nous guider sur ce terrain.
Tout d’abord, « les étrennes de la concierge » sont une longue tradition française. Mais comme beaucoup de traditions, celle-ci tend à disparaître.
A l’origine, sans doute venue de l’absence de salaire (ou le très faible salaire) de la concierge d’immeuble (quand seul ce terme était utilisé), les étrennes représentaient une forme principale de rémunération volontaire et flexible pour une fonction critique de l’immeuble ou de la résidence.
De nos jours, avec la formalisation et la contractualisation de la relation entre une résidence et la concierge, le gardien, le régisseur (ou tout autre terme proche, chacun recouvrant des activités parfois différentes), la rémunération du régisseur est assurée sous la forme d’un salaire.
Donc, les étrennes sont devenues un moyen de remercier pour un service rendu, au delà du salaire ; ou pour reconnaître des efforts particuliers faits au cours de l’année. En ce sens, il s’agit d’un « geste » qui n’est pas obligatoire, mais qui – comme beaucoup d’autres traditions – est toujours sensible et apprécié. C’est donc laissé à l’appréciation de chacun.
Pour élargir vos sources d’information à ce sujet, nous pouvons proposer quelques articles plus documentés et plus détaillés, provenant de sources relativement diverses. Ils permettront d’avoir une vision peut-être plus claire (et parfois plus en phase avec les dernières évolutions légales dans ce domaine) :
- Le Figaro Immobilier : Étrennes – donnez-vous assez à votre concierge ?
- Le Monde : C’est l’heure des étrennes.
- Réponse Conso : A qui donner, combien ?
- Europe 1 : Étrennes aux gardiens d’immeubles : le mode d’emploi.